En signe de reconnaissance et de valorisation des efforts déployés au service des apprenants, l'association Attadamoune des fonctionnaires relevant de la délégation de l'Education Nationale d'Agadir Ida Outanane, a organisé, samedi dernier dans une hôtel de la ville, une cérémonie d'hommage dédiée notamment à l'ancien délégué Lahmidi Lideghbi, au nouveau délégué de Zagora, Abdelhadi Bounagui qui évoluait, en tant que responsable des affaires pédagogiques, à la délégation d'Agadir Ida Outanane. Cette louable initiative a également concerné des retraités de cette même institution, en l'occurrence Abdallah, M'bark et Majda pour leurs sacrifices et leur abnégation durant leur parcours professionnel. Ce geste de haute intensité humaine va pareillement au nouveau délégué, Naji Choukri dont l'avènement dans la capitale du Souss a été profondément accueilli par la communauté éducative pour ses qualités indéniables et son attachement aux bonnes causes de l'enseignement. Cette sympathique rencontre qui a drainé une large pléthore de la famille de l'éducation nationale, notamment des délégués des provinces avoisinantes, des inspecteurs, des directeurs, des enseignants et nombre de partenaires. Cependant, on déplorera encore une fois, l'absence inadmissible du directeur de l'académie régionale de l'éducation et de la formation, Ali Berrad et son filleul gratte-papier. Au sein de cette ambiance bon enfant où la bonhomie l'emporte sur quelconque autre désuétude, on n'a nullement le droit de boycotter cette célébration de grande noblesse, sous quelque prétexte que ce soit. Mais, les petites cervelles cèdent toujours aux petits calculs mesquins. En revanche, les grandes valeurs, elles, n'abdiquent jamais. Elles se dessinent sans répit, sur les visages et les cœurs des personnes saines, comme celles du samedi dernier, à travers les chants indélébiles qu'a interprétés Khalil Ghoudri, les accolades de profonds sentiments affectueux qui s'éparpillent sans compter dans cette allégresse conviviale, les propos doux qui s'égrènent comme les étrennes de la fête de l'achoura, les vivats suaves qu'on adresse à pleins poumons aux «hommagés» émus et reconnaissants… Il n'y alors que les écervelés en dommage qui tournent le dos aux bels hommages !