La capitale de la région Abda-Doukkala s'apprête à abriter et pour la quatrième fois, le Salon du Cheval. Devenue un rendez-vous incontournable pour les férus de l'art hippique mais aussi pour les industriels de la filière équine, cette manifestation qui se tiendra du 19 au 23 octobre prochain, sera placée cette année sous le signe «Le cheval, levier de développement économique et social». Pour réussir un tel événement, les organisateurs ont placé la barre très haute, tablant sur l'accueil de plus de 250 mille visiteurs. Pour ce faire, tout un programme a été mis en place. En fait, le Salon prévoit la participation de 200 exposants et 700 chevaux, a souligné El-Habib Merzak, commissaire du Salon, lors d'un point de presse tenu jeudi 15 septembre à Casablanca. Déjà 12 pays ont confirmé leur participation, notamment la France, l'Allemagne, la Belgique, l'Irlande, l'Algérie… Le moment sera aussi une occasion pour valoriser l'art du Tbourida. Toujours selon Habib Merzak, 18 sorbas y prendront part, dont une représentant les Marocains résidant à l'étranger et les autres, les diverses régions du royaume. Le programme prévoit aussi des spectacles équestres et d'importants concours. Il s'agit en l'occurrence du 9ème championnat national du Cheval arabe-barbe qui se tiendra le 21 octobre et la finale de la 2ème édition du Morocco Royal Tour (RTM). Selon les organisateurs, ce concours prestigieux «permettra aux cavaliers marocains de pouvoir se confronter à leurs homologues internationaux et de décrocher, par conséquent, des places à la Rolex Ranking list, et surtout de se qualifier pour la Coupe du monde de la Fédération Equestre Internationale». Et ce n'est pas tout. Un espace de 2400m2 contenant des activités ludiques sera dédié uniquement aux enfants. L'objectif escompté est de vulgariser, voire initier les enfants aux sports équestres, laisse entendre les organisateurs. Il n'en demeure pas moins que l'organisation d'un tel événement aura un impact majeur sur l'économie d'El Jadida, où tous les secteurs économiques de la ville s'activent (transport, Hôtellerie, restauration, éleveurs…). A titre d'exemple, la valeur du prix d'un cheval s'est multipliée par trois dans la région. Ce qui donnera plus d'élan au secteur équin et en même temps une aubaine pour tous les intervenants. Notons qu'au Maroc, la filière équine contribue avec 4,7 milliards de DH au PIB, soit 0,5% et emploie plus de 11.000 personnes. Sans omettre sa contribution au développement du monde rural, en créant de nouvelles perspectives pour les agriculteurs et les éleveurs.