Israël a demandé l'assistance du secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, pour obtenir la libération de deux soldats israéliens enlevés en juillet par le Hezbollah libanais, mais il ne lui a pas demandé de médiation dans des négociations, selon des responsables israéliens. Photo prise le 4 septembre 2006. REUTERS. Hamad Mohammed Israël a demandé l'assistance du secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, pour obtenir la libération de deux soldats israéliens enlevés en juillet par le Hezbollah libanais, mais il ne lui a pas demandé de médiation dans des négociations, selon des responsables israéliens. Photo prise le 4 septembre 2006. REUTERS. Hamad Mohammed (cliquez pour agrandir) JERUSALEM (Reuters) - Israël a demandé l'assistance du secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, pour obtenir la libération de deux soldats israéliens enlevés en juillet par le Hezbollah libanais, mais il ne lui a pas demandé de médiation dans des négociations, selon des responsables israéliens. Annan a déclaré lundi qu'il nommerait un négociateur secret chargé d'une médiation entre Israël et le Liban afin d'obtenir la libération des deux militaires. "Un médiateur n'est pas nécessaire", a dit un responsable gouvernemental israélien. "La résolution de l'Onu détermine que les soldats seront relâchés sans condition. Le secrétaire général de l'Onu apportera son assistance, pas sa médiation". Le responsable faisait allusion à une résolution du Conseil de sécurité de l'Onu qui réclamait l'arrêt des hostilités entre Israël et la milice chiite libanaise et la libération sans condition des deux soldats israéliens dont l'enlèvement a suscité une guerre qui a opposé pendant 34 jours Israël et le Hezbollah. Annan, qui a rencontré la semaine dernière des dirigeants libanais et israéliens, a déclaré lundi à Ryad que le Liban et Israël avaient accepté son offre de médiation en vue de la libération de deux soldats israéliens. La position officielle d'Israël reste qu'il ne s'engagera dans aucune négociation pour libérer les soldats, a dit Mark Regev, porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères. Une source politique israélienne haut placée a cependant dit la semaine dernière qu'Israël serait prêt à discuter de la libération de détenus libanais en échange de celle des soldats si les négociations étaient menées avec le gouvernement libanais et non avec le Hezbollah.