Immigration choisie. Cette politique initiée par Nicolas Sarkozy, consiste en un profit partagé entre l'immigré et la république Française. Par le biais de son ministre de l'Immigration, le nouveau président semble vouloir accélérer sa contre-offensive à l'égard de l'immigration clandestine. La trame de la politique migratoire française se résumera à « moins de clandestins, et plus d'immigration choisie ». « Ma détermination est totale. Nous ne fermons plus les yeux et les premiers résultats arrivent, 10.000 personnes ont été contrôlées depuis le début de l'année. Dans ce cadre, 275 employeurs et 536 étrangers ont été interpelés. C'est une augmentation de 300% en un an ». C'est avec ces mots que le ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Codéveloppement a tracé les grandes lignes de la nouvelle politique du gouvernement Français face à l'immigration illégale en France. Selon le ministre, le nombre d'immigrés illégaux en France se fixerait entre 200.000 et 400.000, avec une minorité seulement qui travaillerait de manière légale : "L'immigration du travail légale ne représente que 7% des flux". Pour ce qui est du contrôle des étrangers et des employeurs, il se fera désormais en continu. Depuis le 1er juillet dernier, les employeurs « sont vivement sollicités de saisir les préfectures afin que celles-ci puissent vérifier la validité des titres de séjours des étrangers qui postulent pour un travail ». Dans ce cadre, le ministre de l'immigration a ajouté que ces dispositions constituent « une garantie et une protection de plus pour les employeurs mais aussi, une mise en garde envers ceux qui enfreignent la loi. Désormais, tout étranger jugé en situation de travail irrégulière se verra immédiatement rapatrié vers son pays d'origine, avec de lourdes sanctions pour l'employeur ». A cette occasion, Brice Hortefeux à réitérer son souhait pour que « les dirigeants Africains offrent plus d'opportunités aux jeunes au sein de leurs pays pour qu'ils ne soient plus obligés d'émigrer vers la France ». De son coté, le parti socialiste Français a déploré se qu'il qualifie comme étant une véritable chasse aux sorcières tout en appelant le gouvernement à se pencher sérieusement sur les vraies causes du phénomène de l'immigration clandestine et sanctionner ceux à qui profite la détresse de ces jeunes gens et non pas régler un problème en créant d'autres. Lors de son point de presse hebdomadaire par la voix de son secrétaire général Faouzi Lambdaoui, le PS a réaffirmé que le gouvernement français n'a jamais montré du sérieux dans le traitement de ce dossier et que « les immigrés constituent une main d'oeuvre à bas prix » pour des patrons d'entreprises qualifiés de « voyous ».