Assoumani a déclaré jeudi dans un discours devant ses partisans sur l'île de Mohéli: « Je placerai mon fils pour me remplacer à la tête de l'Etat et du parti. » Toutefois, dans un communiqué publié sur sa page Facebook vendredi soir, le bureau du président a déclaré que cela ne signifiait pas qu'il avait l'intention de céder le pouvoir lorsqu'il quitterait ses fonctions en 2029 à son fils Nour El Fath. « Le gouvernement tient à souligner qu'à aucun moment le président Azali n'a évoqué une éventuelle succession de son fils Nour El Fath, à la tête de l'Etat », précise-t-il. « Il a plutôt parlé d'un « enfant » qui lui succéderait, sachant qu'il est d'usage aux Comores de qualifier tout citoyen d' »enfant», sans forcément parler de sa propre progéniture. » Le communiqué note que le président avait précédemment rejeté l'idée d'une « succession familiale » et que son successeur devrait venir d'Anjouan, l'une des trois principales îles des Comores. Selon la constitution des Comores, la présidence doit tourner entre les trois îles tous les 10 ans. El Fath ne serait donc pas éligible pour remplacer son père à la fin du mandat présidentiel en 2029, sauf modification de la Constitution. Reuters