Les habitants du sud du Liban continuent d'affluer vers leurs villages frontaliers pour le troisième jour consécutif, malgré les intimidations de l'armée israélienne dans certaines zones. Pour le troisième jour consécutif, les habitants des villages frontaliers du sud du Liban continuent d'y affluer malgré les tentatives de l'occupation de les terroriser dans certaines zones. Les habitants de Yaroun sont entrés dans leur ville avec le soutien de l'armée libanaise, alors que l'armée d'occupation israélienne occupe toujours plusieurs zones frontalières. Les habitants de la ville de Talousa, dans le sud du pays, continuent d'y affluer, au moment même où les drones israéliens survolent la région. Pendant ce temps, l'occupation érige en barrières des monticules de terre près du centre de l'armée libanaise à l'entrée ouest de la ville de Houla, et rase les maisons dans la région de Marj Houla, tandis que les habitants sont revenus se rassembler à l'entrée de Houla, insistant pour entrer dans leur ville. Selon le correspondant d'Al-Mayadeen, un bulldozer israélien a déraciné et rasé des arbres dans la ferme d'Al-Majidiya, sous la protection de véhicules militaires. Par ailleurs, le secrétaire général du Hezbollah, Cheikh Naim Qassem, a déclaré que le Hezbollah n'acceptera aucun prolongement du délai de 60 jours de l'entrée en vigueur de la trêve conclue le 26 novembre 2024, quel que soit les raisons et Israël doit se retirer du sud du Liban. «Nous sommes face à une occupation qui agresse et refuse de se retirer et la résistance a le droit d'agir sur la forme et la nature de la confrontation et son timing qu'elle jugera opportune. C'est notre message pour tous. Qu'ils comprennent comme ils veulent», a-t-il averti dans un discours télévisé retransmis lundi soir.
Le droit de la résistance face à l'injustice de l'occupation «Israël doit se retirer après 60 jours, et nous n'acceptons aucune excuse pour prolonger même d'un jour, ni une prolongation du délai. Le président Joseph Aoun ne peut pas donner à Israël le moindre avantage, et personne au Liban n'acceptera de prolonger l'agression contre le Liban avec l'ennemi», a-t-il affirmé assurant que «l'occupation sioniste ne peut pas rester au Liban». Cheikh Qassem a souligné que «l'équation tripartite armée-peuple-résistance, qui a empêché Israël d'atteindre Beyrouth et le sud du fleuve Litani, est aussi claire que le soleil, ajoutant que le problème réside chez ceux qui ne le voient pas». Selon cheikh Qassem «l'agression contre le Liban comme contre Gaza, a obtenu un soutien mondial de la part des Etats-Unis et l'Occident, qui ne se plient à aucune loi ni ne respectent aucun interdit et détruisent les vies sans limites». Admettant qu'«il y a une énorme différence entre les capacités militaires israéliennes et américaines et celles de la résistance», et «une supériorité militaire israélo-américaine exceptionnelle», il a assuré que «la résistance est un choix idéologique, politique, national et humanitaire pour faire face à l'occupation et à ses ambitions, et pour libérer les territoires occupés». «Il y a une énorme différence entre le droit à la résistance et la force de son projet sacré, et l'injustice de l'occupation et de l'agression et son illégitimité. La vérité triomphe de l'injustice, et la vérité est plus forte que l'injustice».