Le secrétariat d'organisation politique du Polisario a réagi rapidement à l'annonce, mercredi, de la création du mouvement Sahraoui pour la paix. Pour Brahim Ghali et les siens, le Maroc est derrière la nouvelle structure d'opposition qui vise «le Front populaire», «l'Etat sahraoui», «l'unité nationale» et «la relation avec l'allié», en référence à l'Algérie. Cette réaction virulente cache une certaine fébrilité. Elle contraste avec le silence observé par la même direction au lendemain de l'annonce de la naissance l'Initiative sahraouie pour le changement, depuis les camps de Tindouf en novembre 2017. D'ailleurs, des membres influents de l'ISC sont des membres fondateurs de Sahraouis pour la paix. On apprend que les prochains mois devraient connaitre le lancement d'une bataille autour de la «légitimité» de représenter les Sahraouis. Les cadres du SpP ont décliné, mercredi, leur feuille de route sur la scène internationale. Ils prévoient de contacter les Nations unies, l'Union africaine et l'Union européenne ainsi des pays influents sur le dossier du Sahara occidental, tels les Etats-Unis, la France et l'Espagne pour défendre «une solution pacifique» à la question du Sahara occidental.