Vox Ceuta s'est dit «satisfait» que le gouvernement local ait conçu une feuille de route pour relancer l'économie locale, a-t-il déclaré dans un communiqué de presse. Pour la formation politique d'extrême-droite dirigée par Santiago Abascal, «maintenant que le Maroc a décidé d'étouffer la ville, l'exécutif local a compris que l'avenir de Ceuta est de se connecter, une fois pour toute, à l'Espagne et à l'Europe, plutôt que de regarder la frontière». Pour ce faire, explique le communiqué, le président de Ceuta Juan Vivas a évoqué notamment la fin de l'exception au traité de Schengen dont bénéficient les Marocains installés dans la province de Tétouan. Une des «propositions réitérées par Vox Ceuta tant au niveau local que national». La section locale du parti d'extrême droite s'est aussi félicitée des «20 mesures urgentes» présentées par l'exécutif de la ville autonome, les décrivant comme «un point de départ» pour «décider entre le maintien [du] modèle économique actuel de la ville», dépendant du Maroc, «ou une autre alternative dans laquelle la frontière fonctionne comme telle». Une initiative que «Vox Ceuta soutient depuis le début car elle correspond, dans une large mesure, aux propositions que le parti a défendues au cours des derniers mois», poursuit le communiqué. Le parti a aussi salué d'autres mesures, comme le «renforcement des dotations de la garde civile et de la police nationale» à Ceuta, l'application «stricte de la réglementation relative à l'embauche de travailleurs» étrangers ou encore la promotion de la consommation locale. Vendredi, à l'appel de trente associations, entre 5 000 à 8 000 personnes de Ceuta ont pris part à une marche contre la montée du racisme dans la ville. Durant trois heures, les manifestants ont condamné le discours de Vox et appelé au vivre ensemble et au respect de l'égalité dans la ville autonome.