Au Grand Chelem de Judo à Düsseldorf (Allemagne), qui se tient du 21 au 23 février courant, la judokate marocaine Soumiya Iraoui a affronté son homologue israélienne Gili Cohen. Si cette dernière a remporté le combat, la jeune championne marocaine a marqué le ton, en refusant de saluer l'Israélienne à la fin de la rencontre. Ce geste a interpelé à plus d'un titre, puisque ce n'est pas pour la première fois que la participation israélienne à un tournoi sportif suscite des réactions. En 2019 et face à l'expression de boycott de l'équipe iranienne de judo, qui a refusé de prendre part aux rencontres incluant Israël, l'Iran a fini par être banni des compétitions internationales. Soumiya Iraoui, elle, ambitionne par ailleurs de tracer son chemin à l'échelle internationale. En 2018, elle a remporté la médaille d'argent à l'Open européen de Rome puis aux Championnats d'Afrique de 2019. La même année, elle a remporté la même médaille aux Jeux panafricains de Rabat. A Tachkent, elle a décroché une médaille de bronze, avant de remporter une autre à l'Open d'Afrique, disputé cette année-là à Dakar. En mars prochain, Soumiya Iraoui prendra part au Grand Prix du judo prévu à Rabat, ainsi que le Grand Chelem d'Ekaterinburg et le Grand Pris de Tbilisi.