«La décision de la Gambie constitue une violation flagrante des normes du droit international, des décisions et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale des Nations unies relatives à la question du Sahara occidental», indique ce soir les services de Sabri Boukadoum. Alger qualifie la mesure du gouvernement de Banjul d'«unilatérale» et d' «acte provocateur qui vise à saper le processus de règlement de la question du Sahara occidental mené sous l'égide des Nations unies». Et de conclure en affirmant que «cette démarche unilatérale ne saurait remettre en cause, ni entraver le processus de décolonisation en cours du Sahara Occidental». Le 20 décembre, l'Algérie avait réagi, sur le même ton et avec les mêmes expressions, à l'ouverture de l'ambassade des Iles Comores à Laayoune. Le Polisario n'a pas encore commenté l'initiative de la Gambie. Le mouvement de Brahim Ghali compte sur un soutien de l'Union africaine lors de son prochain sommet prévu en février. Ce qui promet une bataille diplomatique entre le Maroc et les alliés du Front à Addis-Abeba.