Débutant l'année 2020 par une mobilisation contre les mesures du ministère de tutelle dans le maintien des recrutements contractuels au sein de l'Education nationale, la Coalition des enseignants concernés annonce un total de six jours de grèves en ce mois de janvier. Dans un communiqué publié ce mercredi, elle informe en effet d'un arrêt de travail jeudi et vendredi, puis du 28 au 31 janvier inclus. Dans ce document, la Coalition nationale des enseignants recrutés par contrat reproche au département de Saïd Amzazi d'avoir «failli à l'ensemble de ses promesses passées pour débloquer ce dossier». «L'Etat marocain n'a montré aucun signe de bonne volonté dans ce sens, depuis le début de l'année scolaire courante à aujourd'hui», affirme encore la structure. Par ailleurs, celle-ci estime que le traitement de cette question par le ministère de tutelle est «irresponsable» en l'absence de toute initiative de dialogue «pour trouver des solutions définitives». La Coalition réitère aussi son appel à «la levée des recrutements contractuels et l'intégration des enseignants concernés dans la fonction publique». Le 29 janvier, au cours de la deuxième grève annoncée, la Coalition prévoit également une marche nationale à Casablanca. Celle-ci permettra aux enseignants contractuels de porter notamment leur opposition au régime de base pour les fonctionnaires des académies régionales, ou encore la difficulté des professeurs à passer d'une échelle à l'autre. En 2019, ces revendications ont été portées également par les cinq principales centrales syndicales de l'éducation nationale. L'année a en effet été marquée par nombre d'initiatives de mobilisation, notamment des marches nationales avec la participation de la Fédération nationale de l'enseignement (FNE), du Syndicat national de l'enseignement au sein de la Confédération démocratique du travail (CDT), celui de la Fédération démocratique du travail (FDT), de l'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) et de l'Union nationale du travail au maroc (UNTM)