Les fonctionnaires du ministère de l'Education nationale titulaires de diplômes d'études supérieures observent une grève de 4 au 7 mars pour protester contre "l'attitude intransigeante" du gouvernement face à leurs revendications. Durant les trois premiers jours de la grève, les manifestants prévoient aussi l'organisation de plusieurs sit-in dans la capitale du Royaume avec pour principal objectif : réitérer leurs revendications portant essentiellement sur la promotion immédiate, avec des arriérés de salaire. Rappelons que le ministre de l'Education nationale Saïd Amzazi s'est entretenu le 25 février dernier avec les syndicats les plus représentatifs du secteur à savoir la CDT, l'UGTM, la FDT, l'UMT et la FNE. A l'issue de cette réunion, le département de tutelle a affirmé dans un communiqué que les deux parties sont parvenues à un consensus dans plusieurs dossiers tandis que les syndicats ont dénoncé "l'absence de la volonté politique réelle de réfléchir sérieusement aux revendications justes et légitimes des enseignants". Le bureau de la Fédération nationale des fonctionnaires de l'enseignement (UNTM) avait ainsi rejeté l'offre présentée par le ministère, lors d'une éunion tenue entre le ministère de l'Education nationale et les syndicats.