commémoration, hier, de l'anniversaire du déclenchement de la «lutte armée» par le Front Polisario, a permis à Brahim Ghali, d'adresser ses messages au Maroc et à la communauté internationale. Devant ses soutiens, le secrétaire général du mouvement séparatiste a appelé le conseil des sécurité à «assumer ses responsabilités et faire plus de pression sur le Maroc pour qu'il mette fin à son intransigeance». Plaidant pour une «application urgente des résolution des Nations unies appelant à la décolonisation du territoire», Brahim Ghali a encore une fois insisté sur la nécessité de «négociations directes, de bonne foi et sans conditions préalables, pour que le peuple sahraoui puisse exercer son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance». L'occasion aussi de tirer sur l'Espagne, la France et l'Union européenne, «rappelant à la première de sa responsabilité historique, juridique et morale envers le peuple sahraoui», rapporte l'agence de presse du mouvement. La sortie de Brahim Ghali intervient alors que le Front célèbre cette année, dans la discrétion, l'anniversaire du lancement de sa «lutte armée» le 20 mai 1973. Un événement célébré sans l'organisation de défilés ou d'exercices militaires. Hier, le «premier ministre» du Polisario, Mohamed El Ouali Akik avait pris la parole pou rassurer les Sahraouis et affirmer que «la lutte armée reste légitime face à l'intransigeance du Maroc». L'occasion aussi d'agiter encore une fois la menace du Polisario de la reprise des armes contre le Maroc. Un message destiné surtout à fédérer les habitants des camps, divisés ces derniers jours suite aux manifestations contre les restrictions imposées à la liberté de circulation par le parrain algérien.