Le produit intérieur brut (PIB), aux prix courants, a affiché une valeur de 1063,3 milliards de DH en 2017, en augmentation de 4,9% par rapport à 2016. C'est ce qu'indique lundi le Haut-commissariat au Plan (HCP) qui vient de publier une «note d'information relative aux comptes nationaux des secteurs institutionnels de l'année 2017». L'arrêté des comptes nationaux des secteurs institutionnels de l'année 2017, qui représentent la séquence complète des comptes non financiers et financiers en base 2007, montre également que «les sociétés financières et non financières ont crée 43,4% de la richesse nationale et ont disposé de 14,5% du revenu national brut disponible». «Elles ont contribué pour 52% à l'épargne nationale et pour 56% à l'investissement (formation brute du capital fixe)», poursuit le HCP. Les ménages et les institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM) ont, de leur côté, produit 29,7% de la richesse nationale et ont disposé de 62,5% du revenu national brut disponible. «Ils ont participé à la création de 29,3% de l'épargne nationale et de 25,6 % de l'investissement», indique la note. Celle-ci précise aussi que «le pouvoir d'achat a marqué une amélioration de 2,3% dans un contexte de décélération de l'inflation». En ce qui concerne, le pouvoir d'achat des ménages, il s'est amélioré de «2,3 points en 2017, dans un contexte de décélération de l'inflation». «Suite, à une décélération des prix à la consommation en 2017, qui ont marqué une évolution de 0,8% au lieu de 1,6%, le pouvoir d'achat des ménages s'est amélioré de 2,3 points en 2017», indique-t-on de même source. S'agissant du revenu disponible brut (RDB) des ménages, il s'est accru de 4,2% à 694,2 milliards de dirhams (MMDH) en 2017, fait savoir la même source, précisant que la contribution de la rémunération des salariés à ce revenu a été de 47,6%. Par habitant, le revenu disponible des ménages a atteint 19 917 dirhams en 2017 au lieu de 19 309 dirhams en 2016 enregistrant ainsi une hausse de 3,1%. Les impôts sur le revenu et le patrimoine et les cotisations sociales ont toutefois contribué négativement de 15,8%. Avec 88% du revenu disponible brut des ménages affectés aux dépenses de consommation finale, le taux d'épargne des ménages a régressé de 0,1 point à 12,5% en 2017. Article modifié le 2018/12/26 à 12h52