Le 6e congrès de la Confédération démocratique du travail (CDT) s'ouvrira demain à Bouznika et se poursuivra jusqu'au dimanche 25 novembre. La succession de Noubir Amaoui est le principal point inscrit à l'ordre du jour des 1 103 congressistes, dont 20% sont des femmes. Sauf surprise majeure, Abdelkader Zaïr est pressenti pour succéder au fondateur de la centrale syndicale. L'éternel n°2 de la CDT, un retraité, est quasiment certain de prendre les commandes du syndicat. Dans ses nouveaux habits, il devrait être assisté par Allal Belarbi, un autre retraité. Ce choix a été défendu et imposé par les représentants du Congrès national Ittihadi (CNI), le parti formé par Noubir Amaoui en 2002 lorsqu'il avait claqué la porte de l'USFP. On apprend que le PSU et le PADS ont souhaité que des personnes ayant une activité professionnelle puissent prendre la relève. Une proposition écartée par la majorité du CNI sous prétexte d'assurer la «continuité». Les éventuels successeurs d'Amaoui connaissent parfaitement les dossiers. Tous deux ont d'ailleurs participé à plusieurs rounds du dialogue social avec les gouvernements Driss Jettou, Abbas El Fassi, Abdelilah Benkirane et Saâdeddine El Othmani. Le 6e congrès de la CDT est appelé à limiter à seulement deux les mandats du secrétaire général. Pour rappel, Noubir Amaoui compte 40 ans de règne à la tête de la Confédération.