Le kickboxeur néerlandais d'origine marocaine, Badr Hari, a annoncé au magazine féminin Linda, relayé par l'agence de presse néerlandaise (ANP), qu'il allait continuer de vivre au Maroc jusqu'à ce que ses deux filles deviennent adultes. «Au début, je n'avais pas l'intention de rester au Maroc aussi longtemps, mais au fur et à mesure que mes enfants grandissent, je pense de plus en plus à rester [dans le royaume] jusqu'à ce qu'elles aient 18 ans», déclare le Golden Boy. Polyglotte à seulement cinq ans, Amber, la fille ainée du kickboxeur, étudie dans une école américaine au Maroc. «Elle parle en anglais mais également en néerlandais et en marocain», précise Badr Hari. En février 2017, la Cour suprême des Pays-Bas a condamné le Maroco-néerlandais à purger les six mois de prison qui lui restaient. L'homme de 33 ans a été reconnu coupable de diverses agressions et a dû retourner aux Pays-Bas pour purger le reste de sa peine, étant donné qu'il avait déjà passé huit mois en prison. Cette période a été très dure pour le père de famille qui a dû mentir à sa fille ainée en lui disant qu'il partait s'entraîner pendant plusieurs mois. Il confie à ANP que cela a été une épreuve difficile : «Vous ne pouvez pas expliquer à un enfant de cinq ans ce qu'est une prison, cela a entrainé des situations compliquées. A chaque fois que je suis loin d'elle je lui parle, mais ce n'était pas le cas à ce moment-là. Alors à un certain moment, [Amber] me demandait de plus en plus 'Papa, je veux te voir'. Mais aurais-je pu rendre cela possible ?»