Ramtane Lamamra semble avoir rapidement tiré les leçons de la dernière sortie médiatique du secrétaire général du FLN, Amar Saïdani. Dans un entretien accordé à la chaîne saoudienne Al Arabiya, le chef de la diplomatie algérienne a affirmé que son pays ne soutient pas le plan marocain d'autonomie au Sahara occidental mais ne le rejette pas non plus. Il a estimé que l'initiative concerne essentiellement le royaume, le Polisario et les Nations Unies avant de réitérer que l'Algérie n'est pas une partie prenante dans le conflit. Cette distance prise avec le dossier a été, également, relevée dans le discours de Abdelmalek Sellal au Sommet Europe-Afrique de la Valette. Pour une fois, le premier ministre ne s'est pas soumis à la traditionnelle mention par les responsables algériens de la question du Sahara à l'occasion de rendez-vous internationaux. En revanche il a évoqué la situation au Mali.