Le tribunal de première instance d'Al Hoceima a condamné, hier, deux individus poursuivis pour rupture publique du jeûne à deux mois de prison ferme, indique un média local. Cette affaire remonte à la semaine dernière lorsqu'une une patrouille de la police d'Imzouren a surpris les accusés dans une forêt en train de manger. Depuis, ils ont été placés en détention. Ce verdit est le deuxième du genre en l'espace de deux jours au Maroc. Mardi à Marrakech quatre personnes avaient écopé de deux mois de prison avec sursis pour la même infraction. Et aujourd'hui s'ouvre le procès d'un mineur interpelé avec le même groupe. L'article 222 du code pénal marocain précise que «celui qui, notoirement connu pour son appartenance à la religion musulmane, rompt ostensiblement le jeûne dans un lieu public pendant le temps du Ramadan, sans motif admis par cette religion, est puni de l'emprisonnement d'un à six mois».