Jusqu'à fin avril 2015, 158 sites d'information électroniques ont obtenu les récépissés de déclarations auprès des parquets généraux et le nombre de journalistes électroniques titulaires de la carte de presse professionnelle portant le nom de leur support médiatique est passé de 26 à 2013 à 46 en 2014 (10 sites) et puis à 89 en 2015 (20 sites). Ces chiffres ont été dévoilés lors d'une journée d'étude sur les enjeux, la pratique professionnelle et le modèle économique de la presse électronique au Maroc tenue samedi dernier à l'ISIC (Institut Supérieur d'information et de Communication) de Rabat. Cette rencontre a été notamment l'occasion de dresser le bilan de la presse électronique marocaine (2012-2014), de revenir sur le livre blanc présenté en avril 2013 pour promouvoir le secteur ainsi que le nouveau code de la presse. Celui-ci, pour rappel, englobe plusieurs dispositions censées garantir la reconnaissance juridique et les conditions de la liberté de la pratique journalistique aux médias électroniques. Plusieurs recommandations ont été faites par les participants, notamment celles relatives à l'encadrement et à la recherche des moyens pour développer le secteur. Les axes de débats ont également concerné les mécanismes de suvention des médias électroniques, la déontologie, l'autorégulation ou encore la protection des journalistes.