Plusieurs centaines de migrants arrêtés dernièrement suite au démantèlement des camps de Gourougou ont été libérés. Selon EFE, citant le Conseil National des Droits de l'Homme (CNDH), qui a suivi le cas de 1.200 migrants, plusieurs subsahariens ont été détenus dans des centres à Youssoufia, Agadir, Safi et Goulmima. Certains ont été directement libérés et d'autres conduits vers Rabat et Tanger. Lors du démantèlement des campements de Gourouguou, les autorités marocaines avaient expliqué que le migrants ont refusé de bénéficier du processus de régularisation ouvert par le gouvernement en 2014 et dénoncé le trafic humain des mafias qui opèrent dans l'immigration illégale. Le Gadem (Groupe antiraciste de défense des migrants) craignait, de son côté, l'expulsion des migrants arrêtés.