Hanane Bakioui est aujourd'hui à la tête de la direction du commissariat de Saintes, et ce depuis début septembre. Parcours atypique d'une Marocaine installée en France. Le journal régional Sud-Ouest met aujourd'hui à l'honneur, Hanane Bakioui, une Française d'origine marocaine arrivée en France à l'âge de 7 ans, devenue depuis quelques semaines commissaire de police à Saintes, dans le sud-ouest de l'Hexagone. De gardien de la paix à patronne des policiers saintais, le travail fut de longue haleine. Le parcours professionnel de Hanane Bakioui, 37 ans, a quelque chose de très particulier. Celle-ci a, en effet, commencé au bas de l'échelle comme adjoint de sécurité avant de passer le concours de gardien de la paix et occuper par la suite, depuis le 1 septembre dernier, la tête du commissariat de Saintes. Entre 2002 et 2014 «J'ai commencé dans la police comme adjoint de sécurité, à Arles, en 2002. Il fallait que je travaille. C'était un emploi jeune. Et puis en découvrant ce métier, je me suis dit que je ne pouvais pas faire autre chose. Ça m'a vraiment plu. Après l'école nationale de la police à Nîmes, je suis rentrée aux Renseignements généraux. Je parle plusieurs dialectes arabes et ça les intéressait. J'y suis restée quatre ans. Après, j'ai rejoint la sécurité publique à Nice de 2007 à 2012. Et puis j'ai décidé de tenter le concours en interne de l'école nationale supérieure de la police pour devenir commissaire. Là encore avec réussite. Il y avait huit places pour 150 inscrits. En fin de compte, je suis directement passée de gardien de la paix à commissaire. Saintes est mon premier poste», raconte Hanane dans un entretien accordé à Sud Ouest.