A trois jours de l'audition du journaliste Ali Anouzla, libéré mais toujours poursuivi pour terrorisme, Reporters sans frontières et le Comité de soutien en France ont demandé la clôture de l'instruction, l'abandon des charges, ainsi que la levée du blocage des versions arabophone et francophone du site Lakome. Les deux versions du site Lakome sont toujours bloquées depuis le 17 octobre. Selon RSF et le comité de soutien, «toute poursuite engagée en vertu de l'application de la loi anti-terroriste, ou même du Code de la presse, démontrerait l'acharnement des autorités contre ce journaliste connu pour sa liberté de ton». Pour rappel, RSF a multiplié les appels de soutien au journaliste détenu un temps à la prison de Salé puis libéré le 25 octobre dernier.