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Marruecos: Evolución de las tradiciones del Ramadán en la era de las redes sociales
Publié dans Yabiladi le 06 - 03 - 2025

El Ramadán en la era de las redes sociales ha evolucionado significativamente. Estas plataformas, ahora accesibles y fáciles de usar, han alterado muchas de las costumbres y tradiciones que los marroquíes solían seguir durante este mes sagrado. Para entender estos cambios, Yabiladi conversó con un psicosociólogo y un especialista en tecnología digital.
¿Son compatibles la religión e Internet? El mes de Ramadán en Marruecos ha experimentado una transformación significativa con la llegada de las redes sociales. Gracias a los avances tecnológicos, este periodo ya no se centra exclusivamente en la devoción y la piedad, sino que también se ha convertido en un momento donde las interacciones digitales se intensifican, afectando diversos aspectos de la vida diaria.
Marouane Harmache, experto en comunicación digital, señala que durante el Ramadán, la actividad en línea se incrementa notablemente, especialmente después del Iftar. Los hábitos de uso de Internet cambian, ya que muchos marroquíes recurren a las plataformas digitales para consumir contenido, ya sea religioso o de otro tipo, o participar en desafíos virales.
Harmache atribuye este aumento en el consumo digital al tiempo libre adicional resultado de la reducción de las horas de trabajo y estudio. Además, la aparición de numerosos canales de televisión que transmiten sus programas en línea ha contribuido a esta evolución, explicó en una entrevista con Yabiladi.
Nuevas formas de solidaridad social
Uno de los cambios más notables del Ramadán, gracias a las redes sociales, es la evolución de la solidaridad. Según Marouane Harmache, «anteriormente, los gestos de solidaridad se manifestaban mediante visitas a los vecinos y la distribución de alimentos a los necesitados. Hoy en día, estas acciones se realizan en línea, a través de campañas benéficas organizadas en las redes sociales para recaudar donaciones y ayudar a las familias necesitadas».
Estas iniciativas reflejan la expansión del concepto de solidaridad social, que ya no se limita a los círculos familiares y vecinales.
«La solidaridad es una característica inherente a los marroquíes, y gracias a las redes sociales, ha adquirido una nueva dimensión. Esta transformación digital ha superado las fronteras geográficas, permitiendo a los marroquíes de todo el mundo participar en acciones benéficas.»
Marouane Harmache, Experto en Comunicación Digital
Por otro lado, las redes sociales han modificado las relaciones familiares y comunitarias. Las videollamadas se han convertido en un medio privilegiado para que las familias dispersas se mantengan en contacto. Harmache precisa que estas tecnologías, aunque no sustituyen las interacciones tradicionales, han fortalecido los lazos familiares al permitir una comunicación continua.
«Creo que las redes sociales tienen un impacto más positivo que negativo, ya que facilitan las relaciones familiares y de parentesco, que son esenciales durante el Ramadán, al permitirnos mantenernos conectados.»
Marouane Harmache, Experto en Comunicación Digital
Hacia una diversidad comportamental
Mohssine Benzakour, profesor universitario y especialista en psicosociología, ha señalado que la sociedad está en plena transformación, y que este cambio no es solo tecnológico. También implica «una transformación de las representaciones y de todo lo que constituye la estructura psicológica y social de la sociedad, es decir, la educación social».
«Esta educación, antaño transmitida por la familia, que era responsable de las costumbres y celebraciones del Ramadán, ha visto su papel disminuir con la aparición de la televisión y las redes sociales, cuyo impacto en la construcción de comportamientos y representaciones es innegable.»
Mohssine Benzakour, Psicosociólogo
Afirma que las redes sociales influyen en la sociedad, «pero más bien hacia una diversidad comportamental. Antaño, una uniformidad comportamental moldeaba las costumbres marroquíes; hoy en día, la creatividad en el comportamiento, característica esencial de las redes sociales, predomina».
Para el psicosociólogo, «ya no transmitimos una cultura específica para preservarla; en su lugar, ahora confiamos en el consumo, la apariencia, la imagen, y la euforia, que modifican todos nuestros comportamientos».


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