De la tribune du Parlement algérien, le président Abdelmadjid Tebboune a réitéré le soutien de son pays au Polisario. «Cette position ne changera pas tant que le peuple sahraoui n'aura pas exercé son droit à l'autodétermination. Elle ne revêt aucune animosité envers une quelconque partie ou un Etat», a-t-il souligné dans un discours prononcé ce dimanche 29 décembre. Après avoir rappelé que le dossier du Sahara occidental «est une question de décolonisation inscrite à la Commission onusienne de décolonisation», il a estimé que le plan marocain d'autonomie, proposé en 2007, est «une idée française et non marocaine. Nous le savons depuis des décennies». Depuis la reconnaissance, le 30 juillet 2024, par le président Emmanuel Macron de la souveraineté du Maroc sur le Sahara, les relations entre Paris et Alger sont tendues. L'Algérie avait alors protesté en retirant son ambassadeur en France. Tebboune a égalemment critiqué les options de règlement de ce conflit qui ne cadrent pas avec l'approche de son pays, les qualifiant de «choix entre le mal et le pire alors qu'il s'agit d'une question de décolonisation et d'autodétermination».