Entre les années 2010 et 2022, le Maroc a reçu un total de 5,6 milliards de dollars de flux financiers internationaux destinés aux énergies renouvelables. La plus grande part a été allouée au financement du secteur de l'énergie solaire. Entre 2010 et 2022, le Maroc a reçu un total de 5,6 milliards de dollars de flux financiers publics internationaux destinés à l'énergie renouvelable, selon un récent rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) sur les progrès énergétiques. Rendu public de mois de juin, le document classe le Maroc au 11e rang parmi 38 pays et territoires identifiés comme principaux bénéficiaires. Selon la section 5 du rapport consacré aux flux financiers publics internationaux vers les pays en développement pour soutenir l'énergie propre, la majorité des 5,6 milliards de dollars accordés au Maroc au cours des douze dernières années ont été investis dans l'énergie solaire. Le reste des flux a été mobilisé dans l'éolien, l'hydroélectricité et autres énergies renouvelables, détaille le rapport compilé par l'AIE, l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), la Banque mondiale et l'Organisation mondiale de la santé (OMS). En effet, au cours de la dernière décennie, le Maroc s'est concentré sur l'augmentation de l'utilisation des sources renouvelables pour la production d'électricité, à travers une série de projets liés à l'énergie solaire et éolienne. A la fin 2022, la part des énergies renouvelables dans le mix de capacité électrique au Maroc a atteint 38%. Avec une capacité de 3 727 MW, cette réalisation place le royaume parmi les cinq premiers pays africains en termes d'énergies renouvelables. Le Maroc prévoit que les sources renouvelables fourniront plus de 52% de la capacité totale des installations, d'ici 2030. Classement mondial des flux financiers publics A l'échelle mondiale, la liste est dominée par l'Inde, qui totalise 15,6 milliards de dollars entre 2010 et 2022. Le Pakistan arrive en deuxième position (8,7 MM$), suivi de la Turquie (7,9 MM$) et de l'Afrique du Sud (7,7 MM$). En 2022 seulement, les cinq principaux pays bénéficiaires de flux publics internationaux étaient le Brésil (1,213 M$), l'Afrique du Sud (1,210 M$), l'Egypte (823 M$), l'Ouzbékistan (756 M$) et l'Inde (627 M$). Le rapport examine également les tendances mondiales du financement de l'énergie propre. Bien que le montant d'argent provenant des pays développés pour aider les pays en développement à utiliser des énergies propres comme l'énergie solaire et éolienne ait augmenté en 2022, il n'est toujours pas suffisant pour atteindre les objectifs fixés pour 2030. Cela signifie que certains pays, en particulier les plus pauvres, pourraient ne pas être en mesure de passer aux énergies propres aussi rapidement que nous le souhaiterions. De plus, la plupart de l'argent ne va pas à des technologies spécifiques comme les panneaux solaires ou les éoliennes. Il est plutôt utilisé pour des programmes plus larges visant à rendre accessible l'énergie propre aux communautés.