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Ruée financière vers le «green»
Publié dans Les ECO le 04 - 08 - 2011

2010 sera décidément une des années les plus fructueuses dans le secteur des énergies renouvelables. 180 millions de dollars US. Tel est, en effet, le montant exprimant le cumul annuel des investissements brassés par le secteur des énergies renouvelables. C'est en tout cas l'une des conclusions sur lesquelles a tablé le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), dans un de ses plus récents rapports sur l'évolution des investissements mondiaux dans ce domaine. Le royaume finirait ainsi à la quatrième place des investissements les plus importants notés sur le continent africain. «Il s'agit d'une nette avancée en comparaison avec d'autres pays, assez significative pour jauger du potentiel de ce pays», commente-t-on auprès de l'organisme des Nations unies.
Cette avancée a été réalisée à travers deux grands projets. Il s'agit du parc éolien de Taza au nord du pays, ainsi que de la mise en œuvre de la première tranche du programme solaire thermal de Ouarzazate, d'une puissance installé totale de 500 MW et dont les premiers kilowatts devraient être produits à partir de 2015. Cette première phase de développement du complexe solaire de Ouarzazate sera dédiée aux technologies de capteurs cylindro-paraboliques. Quant aux prochaines phases, dont une au moins sera dédiée aux technologies photovoltaïques et une autre aux technologies des tours solaires, elles devraient être lancées, l'une au cours de cette annéeet l'autre avant la fin de l'année 2012. Pour l'heure, il faut souligner que le Maroc n'est pas le seul à se lancer dans cette course contre la montre. Il est en effet légèrement devancé par la Zambie, qui enregistre aussi 180 millions de dollars US en flux financiers injectés dans le secteur des énergies propres. Le sommet du tableau est occupé par le Kenya et l'Egypte, qui totalisent chacun des investissements record en Afrique dépassant la barre du milliard de dollars.
Eclaircie ?
Cette embellie financière a été globalement partagée. Sur la même année, c'est quelque 211 milliards de dollars qui ont été investis dans le secteur des énergies propres. Cela correspond à une évolution de près de 30%, en comparaison avec 2009. Dans cette déferlante financière, la région MENA tire son épingle du jeu et enregistre une croissance record, la meilleure au monde : 104%. En valeur toutefois, le poids financier de ce secteur dans cette partie du monde à laquelle appartient le Maroc, ne dépasse pas la barre des cinq milliards de dollars US. Mais cela ne semble avoir été qu'une éclaircie dans un ciel sectoriel qui commence à se couvrir de gros nuages noirs conjoncturels. Les investissements dans les énergies renouvelables, partout dans le monde, ont en effet sensiblement fléchi cette année, du moins sur les trois premiers mois. Ils totalisent ainsi la bagatelle de 29 milliards de dollars US. C'est une manne que nous pouvons toujours qualifier d'importante, mais qui reste toutefois bien en deçà du rythme de croissance relevé fin 2010.
Au dernier trimestre de l'année précédente en effet, ce montant s'était fixé à 44 milliards de dollars. Le PNUE voit cette contreperformance comme un des effets collatéraux de la catastrophe nucléaire japonaise de Fukushima, qui semble avoir poussé les investisseurs à revoir leurs plannings. Par ailleurs, «les fonds investis en 2010 dans des sociétés d'énergie renouvelable et des projets de production d'électricité à l'échelle de grandes centrales et de biocarburants, sont passés à 143 milliards USD», indique l'organisme international. Il faut noter que les pays en voie de développement ont -pour la première fois- dépassé les économies avancées en termes de flux financiers brassés. La Chine, qui en constitue une des locomotives, a attiré à elle seule 48,5 milliards USD, soit plus d'un tiers du total mondial. Le rapport constate également des «progrès majeurs» dans les pays en voie de développement, en termes surtout de politiques et de tendances du marché et de la fabrication.
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L'éolien a le vent en poupe
«L'énergie éolienne reste le secteur le plus jouable pour l'heure, puisqu'il ne nécessite pas particulièrement de soutien des investissements publics pour s'assurer une bonne rentabilité», nous confie cet expert marocain au sein d'une structure publique spécialisée dans le secteur.
Le positionnement essentiel, identifié par le ministère de Benkhadra en relation avec l'industrie éolienne, porte sur la fabrication de composantes (pales, mâts, générateurs, transformateurs). Le rapport du PNUE vient renforcer cette position en soulignant que l'énergie éolienne, au niveau mondial, est le secteur qui a ajouté le plus de capacités en termes d'investissements en 2010. Le montant global des flux financiers relevés sur ce segment a progressé de 30% par rapport à 2009, atteignant ainsi 94,7 milliards de dollars US, suivi de l'énergie hydroélectrique et de l'énergie photovoltaïque solaire. Cette dernière serait favorisée par la production mondiale et le marché des modules photovoltaïques, qui ont plus que doublé par rapport à 2009, grâce notamment à la poursuite de la baisse des prix de ces modules. L'Allemagne, par exemple, a installé plus de modules photovoltaïques en 2010 que l'ensemble du monde en 2009. Leurs marchés ont presque doublé au Japon et aux Etats-Unis par rapport à 2009. La capacité d'investissement dans le photovoltaïque solaire a ainsi augmenté dans plus de 100 pays.
Au Maroc, la tendance légèrement baissière des cours mondiaux du photovoltaïque est «suivie de très près», comme nous l'explique le même expert. Ce dernier nous précise que ce segment pourrait constituer par ailleurs «une aubaine d'avenir pour le Maroc, si les prix continuent à chuter».


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