Mohamed Moubdiî, ancien ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l'administration sous le gouvernement Benkirane, renonce à son siège de député. Une démission annoncée par le secrétaire de la Chambre basse du Parlement, ce lundi 6 mai au début de la séance hebdomadaire des questions orales. Moubdiî a été arrêté le 26 avril 2023, pour dilapidation et détournement de deniers publics durant l'exercice de ses fonctions à la tête du conseil municipal de la ville de Fqih Ben Salah. Un poste qu'il avait occupé de 1997 jusqu'au 21 novembre 2023, lorsqu'il a été remplacé par Rahal Mekkaoui du Parti de l'Istiqlal. Depuis son incarcération, la justice a refusé de lui concéder la liberté provisoire. Pour rappel, la Cour constitutionnelle a déjà déchu de leurs mandats de membres de la Chambre des représentants : Mohamed Karimine (Istiqlal), Yassine Radi (Union constitutionnelle), Said Zaidi (PPS), Mohamed El Hidaoui (RNI), Rachid El Fayek (RNI) ou encore Abdenabi El Aidoudi (du Mouvement populaire comme Moubdiî). Tous sont poursuivis par la justice pour prévarication.