La Royal air Maroc (RAM) connaîtra une augmentation de la participation de l'Etat à son capital, dans le cadre d'un plan de développement pour renforcer la compétitivité de la compagnie nationale, sa digitalisation et sa qualité de services. Dans ce sillage, le transporteur aérien va aussi quadrupler sa flotte, qui passera de 50 appareils actuellement à 200, au cours des 15 prochaines années. Ces changements ont été rendus public, mari 11 juillet, à l'issue de la signature d'un contrat-programme pour la période 2023 – 2027 par le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch et le président-directeur général de la RAM, Hamid Addou. Ce nouveau cadre a vocation à renforcer le rôle du transport aérien dans le développement socioéconomique national, tout en accompagnant l'ambition du royaume d'attirer 65 millions de voyageurs d'ici 2037, a indiqué un communiqué. C'est dans ce sens que la participation de l'Etat au capital de la RAM sera renforcée, avec un investissement d'envergure dans les diverses étapes tracées. Il s'agira, par ailleurs, de «développer des liaisons aériennes accompagnant la feuille de route stratégique du secteur du tourisme, à travers l'ouverture sur de nouvelles destinations internationales, avec l'objectif également de renforcer les liens entre la communauté marocaine établie à l'étranger et la mère patrie», selon la même source. Les vols intérieurs seront également renforcées, pour permettre «le désenclavement d'un ensemble de régions» à travers la mise en place de 46 nouvelles dessertes. «En vue de renforcer la présence des compagnies de transport aériennes nationales et internationales, le Hub aérien de Casablanca sera développé en tant que plateforme de correspondance connectant les hubs internationaux majeurs. L'aéroport Mohammed V serait ainsi positionné dans le top 3 en Afrique en termes de trafic et de connectivité», souligne le transporteur aérien. Ce contrat- programme s'inscrit aussi dans le cadre de l'accompagnement gouvernemental de la feuille de route stratégique du tourisme 2023-2026, qui vise à positionner le Maroc parmi les destinations touristiques mondiales majeures, avec 17,5 millions de touristes, 120 milliards de dirhams de recette en devises et la création de 80 000 opportunités d'emploi directes et 120 000 indirectes, ajoute la même source.