Le président algérien a rencontré, ce jeudi à Moscou, son homologue russe. La question du Sahara occidental a été au menu des entretiens. Abdelmadjid Tebboune s'est félicité, dans une déclaration, de «la convergence de vues» sur ce dossier, rapportent des médias algériens. «Les visions de l'Algérie et de la Russie coïncident également sur les développements qui se déroulent dans la région du Moyen-Orient, ainsi que ce qui se passe en Libye», a ajouté le président algérien. De son côté, Vladimir Poutine a affirmé avoir abordé avec son invité «la situation en Ukraine, en Libye, au Soudan, au Sahara occidental, ainsi que le règlement du conflit palestino-israélien», indique un média russe. La semaine dernière, le représentant permanent de la Russie aux Nations unies, Vassili Nebenzia, à l'occasion d'une réunion de concertation tenue à New York entre le Conseil de sécurité et la Ligue des Etats arabes, a estimé que «la situation dans la plupart des Etats du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord reste compliquée, en raison des nombreux foyers d'instabilité dans la région». Pour étayer sa version, Nebenzia a cité des «conflits armés en Syrie, Libye, Yémen et au Soudan», avant et d'enchaîner par intégrer le Sahara occidental dans sa liste, apportant ainsi de l'eau au moulin du Polisario et de l'Algérie. Au Conseil de sécurité, la Russie a opté ces dernières années pour l'abstention lors du vote de résolutions sur la question du Sahara.