Pour une gestion durable de la problématique des chiens errants et l'élimination de la rage, le ministère de l'Intérieur a donné ses instructions en appelant les communes, dans des circulaire, à éviter l'utilisation des armes à feu et des substances toxiques (strychnine). Par ailleurs, des actions de sensibilisation ont été menées sur l'importance et l'utilité de la méthode TNVR (Trap – Neuter – Vaccinate - Return) qui consiste en la capture, la stérilisation, la vaccination contre la rage, le déparasitage l'identification par des boucles à l'oreille. Les chiens sont ensuite retournés dans le milieu où ils ont été capturés, pour éviter leur désorientation et stabiliser leur nombre avec le temps. Cette méthode a fait l'objet d'une convention de partenariat, signée en 2019 entre le ministère de l'Intérieur, celui de la Santé et de la protection sociale, l'Office national de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) et l'Ordre national des vétérinaires. Pour leur part, les collectivités territoriales ont été accompagnées, dans le cadre de la mise en œuvre d'un programme sexennal (2019-2024). Ce dernier vise la création de 76 Bureaux communaux d'hygiène (BCH), dans le cadre de Groupements de collectivités territoriales (GCT), incluant les fourrières et les centres antirabiques, pour une enveloppe globale de 608 MDH. La convention de partenariat entre l'Intérieur, la Santé et la protection sociale ainsi que de l'Economie et les finances continue d'être mise en œuvre. En vertu de cet accord, la Direction générale des collectivités territoriales (DGCT) verse un montant annuel de 40 MDH à l'Institut pasteur du Maroc (IPM), pour l'acquisition des produits de vaccination antirabique (vaccins et sérums). Dans le même sens, le département contribue aux campagnes annuelles de vaccination des chiens à propriétaire.