A la suite de critiques émises par des associations nationales et internationales pour la protection des animaux, le ministère de l'Intérieur a publié une note ministérielle rappelant aux communes et leurs services d'hygiène l'interdiction d'abattre les chiens errants par armes à feu ou empoisonnement. Une note ministérielle publiée récemment par le département d'Abdelouafi Laftit appelle les communes et leurs services d'hygiène à utiliser des méthodes alternatives moins barbares, rapporte Bladi.net aujourd'hui. Ce rappel intervient à la suite de plusieurs plaintes de militants associatifs indignés par cette pratique dans le royaume. Plusieurs pétitions ont vu le jour, notamment celle du Collectif de citoyens de la ville d'Oujda qui a rassemblé plus de 50.000 signatures.
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Abattus à coups de fusil ou tués à l'aide de barbiturique, les chiens passent plus de trois jours à agoniser, souligne le média qui rappelle qu'un accord avait été signé par le ministère de l'Intérieur, les départements de l'Agriculture et de la Santé et l'Autorité vétérinaire nationale, pour la mise en œuvre de la TNR (Trap Neuter Release). Cette technique permet de mieux contrôler les populations d'animaux errants en les capturant, en euthanasiant les plus dangereux, en les stérilisant et les vaccinant avant de les relâcher. L'an dernier, un rapport d'activité annexé au budget sectoriel pour 2020 indiquait que compte tenu des risques que présentent l'usage des armes à feu et la dangerosité du recours à l'empoisonnement à la strychnine, et afin d'éviter les critiques des associations de protection animale, il avait été décidé de chercher d'autres alternatives efficaces pour cerner le phénomène.