La société Xlinks s'est félicitée, jeudi, du fait que son projet de relier le Maroc à la Grande-Bretagne par le plus long câble électrique au monde soit cité par le gouvernement britannique, comme l'une des options d'investissement les plus prometteuses. Dans un communiqué, l'entreprise indique que cette conclusion figure dans un document d'orientation publié cette semaine par le gouvernement britannique, intitulé «Powering Up Britain - Energy Security Plan». Le document «annonce qu'il étudie la viabilité et les mérites du projet Xlinks Maroc - UK Power afin de comprendre comment il pourrait contribuer à la sécurité énergétique du Royaume-Uni», ajoute la même source. Le document présente le projet du gouvernement pour l'avenir de l'énergie au Royaume-Uni et explique comment il diversifiera la production d'énergie en investissant dans les énergies renouvelables afin d'assurer la sécurité énergétique, économique, climatique et des consommateurs du pays. «La sécurité énergétique du Royaume-Uni est un intérêt national vital. Il en va de même pour la nécessité urgente de respecter l'objectif gouvernemental d'un système électrique net zéro en 2035 et d'éviter les réflexions à court terme qui pourraient faire dérailler la transition vers des sources d'énergie propres et abondantes», commente Simon Morrish, PDG de Xlinks. «Nous nous félicitons donc de la détermination du gouvernement à travailler avec Xlinks pour mettre en œuvre notre projet d'énergie renouvelable», poursuit-il. Le projet Xlinks Maroc - UK Power, le premier du genre, permettra de satisfaire jusqu'à 8% de la demande d'électricité du Royaume-Uni grâce à l'énergie renouvelable, ce qui réduira les factures des consommateurs et renforcera la sécurité de l'approvisionnement. Le document souligne également la nécessité et les avantages pour la Grande-Bretagne d'importer de l'énergie, en «garantissant des approvisionnements énergétiques fondés sur des sources d'approvisionnement diversifiées et des relations avec des partenaires et des alliés solides et fiables tels que le Maroc».