Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation, Abdellatif Miraoui a indiqué, samedi à Dakhla, que sur un total de 23 411 étudiants étrangers inscrits au Maroc en 2021, 19 256 sont d'origine africaine, soit près de 83%. S'exprimant à l'ouverture de la 2e édition du forum MD Sahara placée sous le thème «Le Maroc en Afrique, un choix Royal pour un Continent global et intégré», il a noté que cette progression soutenue de l'effectif global des étudiants africains dans les universités et établissements d'enseignement supérieur marocains, témoigne de l'implication effective du Royaume en faveur du renforcement de ses liens de coopération avec les partenaires du continent. Dans ce sillage, Abdellatif Miraoui a fait savoir que le partenariat entre les universités marocaines et leurs homologues africaines a été renforcé davantage dans le domaine de la formation des formateurs, en plus de projets communs de recherche et développement couvrant des secteurs prioritaires. Il a aussi relevé que le Maroc a fait du renforcement de sa coopération avec ses partenaires africains une priorité, faisant remarquer que des gisements d'opportunités existent en Afrique, d'où la nécessité de mener une action forte en termes de priorisation des politiques publiques dédiées à l'éducation, à la formation et à la recherche scientifique. De même, Abdellatif Miraoui a souligné l'impératif d'adapter les systèmes universitaires africains aux mutations accélérées à l'échelle mondiale pour transformer les défis actuels en opportunités de croissance et de développement. Cette adaptation, a-t-il expliqué, contribuera à l'émergence de profils résilients et adaptés au contexte socioéconomique et permettra d'accroître le taux d'employabilité des lauréats des universités et des établissements supérieurs. Par ailleurs, le ministre a mis l'accent sur le Plan national d'accélération de la transformation de l'écosystème de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation (PACTE ESRI 2030), visant la mobilisation d'un capital humain qualifié, expliquant qu'il vise à asseoir les bases d'un modèle universitaire aux standards internationaux, axé sur l'apprentissage tout au long de la vie et faisant du digital son principal levier de déploiement.