Dans son discours prononcé, samedi 14 janvier, devant les membres du conseil national du PJD, Abdelilah Benkirane a fini, après des semaines de silence, par donner son avis sur le scandale de l'examen des avocats. Le secrétaire général a accusé des «parties» non-identifiées d'être derrière cette affaire. Il a ainsi rappelé qu'Aziz Akhannouch avait été victime des mêmes «parties» à deux reprises : Au printemps 2017 lors de l'appel au boycott de sa société de distribution d'hydrocarbures, et en 2021 par la «campagne l'appelant à démissionner du gouvernement». Benkirane s'est dit surpris que cette «campagne vise Abdellatif Ouahbi du Parti de l'Authenticité et de la Modernité (PAM)». «Que se passe-t-il et qu'elle est la partie qui tire les ficelles ?» de ce dossier, s'est-il interrogé. L'examen des avocats a montré que «le peuple ne fait plus confiance ou a perdu la confiance en Ouahbi et il est difficile d'exercer la politique sans confiance», a indiqué le secrétaire général du PJD. Comme lors de la campagne appelant au départ d'Aziz Akhannouch de la présidence du gouvernement, le PJD n'a pas publié de communiqué officiel sur l'affaire des examens des avocats.