Le ministre délégué chargé de l'Investissement, de la convergence et de l'évaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli a présidé aux côtés des représentants de la CGEM et du GPBM, la première réunion du Comité thématique de la promotion de l'investissement des Marocains du Monde, tenue mardi à Rabat. Cette réunion d'envergure s'est tenue dans le sillage de l'organisation, le 30 août dernier à Rabat, de la 9e Commission ministérielle chargée des Marocains résidant à l'étranger et des affaires de la migration, présidée par le chef du gouvernement et celle du comité technique de suivi des décisions issues de cette commission, tenue le 14 novembre, indique le département dans un communiqué. La réunion du comité technique avait abouti à la mise en place de 5 comités thématiques, dont celui de la promotion de l'investissement des Marocains du monde, chargés de préparer une feuille de route en à soumettre à la Commission Ministérielle prévue au début de l'année 2023, rappelle-t-on. La première réunion du Comité thématique de la promotion de l'investissement des Marocains du monde a servi à «rappeler l'importance de cette communauté, trésor de compétences indispensable du développement socio-économique du pays, à mobiliser l'ensemble des parties prenantes, publiques et privées en recueillant leurs propositions en vue d'élaborer une feuille de route qui servira à renforcer considérablement l'investissement des Marocains du Monde dans le Royaume», poursuit la même source. Celle-ci rappelle que la communauté des Marocains du Monde estimée à près de 5,8 millions d'individus est une des plus importantes diasporas au niveau mondial. En plus d'être une communauté très importante, elle continue de croitre puisque son nombre a été multiplié par 3 en 20 ans. «Les Marocains du monde contribuent très fortement au développement de leurs pays d'origine puisque leurs transferts continuent de croitre et devraient dépasser en 2022 les 100 milliards de dirhams. Toutefois, la part de ces transferts alloués à l'investissement, et notamment productif demeure faible (uniquement 2%)», conclut-on.