À Casablanca, « Mémoire au Féminin » célèbre la femme dans un musée éphémère, du 8 au 24 mars. Huit artistes explorent souvenirs et rêves, entre fragilité et force, pour un hommage vibrant à l'universel féminin. Suivez La Vie éco sur Telegram C'est dans un communiqué tout frais que la galerie ArtSpace Casablanca annonce son exposition collective «Mémoire au Féminin», un rendez-vous qui claque comme un uppercut artistique à l'occasion de la Journée internationale des droits des Femmes. Du 8 au 24 mars 2025, précise la même source, la galerie se mue en «musée éphémère», sanctuaire vibrant où la féminité se raconte en souvenirs, rêves et échos traversant les âges et les cultures. Une immersion dans ce qui fait la femme, entre fragilité de l'instant et force de l'éternel, promet-on. Huit artistes, pas moins, sont convoqués pour ce chœur pluriel, rapporte le communiqué. Rime Sbai, jeune trublionne de l'art, y va de ses œuvres transgressives sur la condition féminine et le carcan social. Lamia Meksi, elle, plonge dans un surréalisme onirique, entre voyages astraux et symphonies océanes, «produisant ce que son âme perçoit». Aicha Abouhaj, autodidacte casablancaise, réinvente les tatouages berbères en péril, mâtinant son art d'un héritage amazigh revu à la sauce Picasso ou Matisse. Yahia Al Mukhtar, lui, sculpte le métal et la calligraphie, ses portraits africains trônant déjà au Royal Mansour ou à La Mamounia, tout en s'engageant pour les gosses et les oubliés. Zahra Kouider, poursuit le texte, déforme visages et figures pour dire les tiraillements de l'âme humaine, tandis que Mouna Moumni, architecte de 27 ans, célèbre la Marocaine, sa puissance, ses regards qui cognent. Aya Amrani Jamali, formée aux Beaux-Arts, tisse des fils invisibles autour de la beauté et de l'amour, et Marouane Maouhoub fait chanter la forme féminine dans un ballet abstrait de couleurs. Sarah Elakhal, enfin, autodidacte au pinceau impressionniste, capte la complexité de la femme d'aujourd'hui, entre réalisme et introspection. «Chaque œuvre est un fragment d'existence», assure le communiqué, un bout de mémoire qui dialogue entre visible et invisible, présence et absence. Un hommage, dit-on, aux héroïnes de l'histoire comme à celles effacées par le temps. La galerie appelle à pousser ses portes pour cette «convergence artistique», où chaque regard croise une rencontre, chaque toile un cri ou un murmure. «Parce que la mémoire au féminin ne s'oublie pas : elle inspire, questionne et éclaire nos lendemains», conclut le texte, lyrique jusqu'au bout.