L'ambassadeur du Maroc au Kenya a pris part, mardi 15 novembre, à un séminaire portant sur le terrorisme et le séparatisme en Afrique. A cette occasion, Abderrazzak Laassel a couvert d'éloges le rôle joué par le président Ruto dans la stabilité de la région et du reste du continent africain, rapporte un média kenyan. Le diplomate fait référence à l'engagement du président William Ruto dans la signature de l'accord conclu, le 4 novembre, entre le gouvernement éthiopien et le Front de libération du Tigré. Le Kenya mène aussi une médiation dans le conflit armé en République du Congo démocratique (RDC) entre l'exécutif et les rebelles du M23. Pour mémoire, en septembre dernier, Ruto a nommé son prédécesseur, Uhuru Kenyatta, en tant qu'envoyé spécial du Kenya pour l'Ethiopie et la RDC. Lors de son intervention, Laassel s'est félicité du choix du thème abordé par les participants. «Il s'agit d'un séminaire important sur le lien entre le terrorisme et le séparatisme», mettant l'accent sur l'impératif «d'y faire face pour la prospérité de tous». L'ambassadeur a exprimé, à cette occasion, sa satisfaction quant à la «récente déclaration du président William Ruto en faveur de l'unité du Maroc», affirmant qu'elle «était la bienvenue». Laassel a qualifié, par ailleurs, le Polisario de «groupe terroriste installé à l'extérieur du pays pour déstabiliser le Maroc». Pour rappel, le président Ruto a fait l'impasse, la semaine dernière, sur le dossier du Sahara occidental, lors d'un point de presse avec son homologue de l'Afrique du sud. Il a souligné, dans une déclaration, que son pays est engagé à contribuer à la consolidation de la paix au sein de l'Union africaine et au Conseil de sécurité des Nations unies. En revanche le pas du retrait officiel de la reconnaissance de la «RASD» n'est pas encore franchi. La fille du président Ruto a effectué une visite au royaume où elle a pris part au forum Medays, a rencontré des jeunes députés marocains et s'est entretenue avec le ministre de l'Inclusion économique, de la petite entreprise, de l'emploi et des compétences, Younès Sekkouri.