Rabat a accueilli, hier, la signature d'un mémorandum d'entente relatif au Gazoduc Nigeria-Maroc entre la CEDEAO, le Maroc et le Nigéria. Le même jour à Alger, le président Abdelmadjid Tebboune a abordé le projet de l'oléoduc transsaharien avec l'ambassadrice d'Abuja, Aisha Mohammed Garba. Suite à la présentation de ses lettres de créances, la diplomate a eu des entretiens avec le chef d'Etat, a-t-elle révélé dans des déclarations à la presse locale. Au cours de la réunion, Mme. Garba a rassuré Tebboune de l'engagement pris par son pays en vue d'accompagner le projet du gazoduc. Ce sujet du pipeline a été au menu des discussions, du 29 juin, entre le président Tebboune et l'ancien ambassadeur nigérian, Mohammed Abdullah Mabdul. Pour rappel, le ministre algérien de l'Energie, Mohamed Arkab a annoncé que la réunion tripartite, du 20 juin d'Abuja, a «permis de poser les premiers jalons de ce projet, à travers l'entame des études techniques, en prévision de sa concrétisation sur le terrain dans les plus brefs délais». Le 29 juillet à Alger, les gouvernements du Nigéria, du Niger et de l'Algérie ont signé un mémorandum d'entente pour la réalisation du projet du Gazoduc Transsaharien (TSGP). Contrairement à la guerre médiatique que livre la presse à Rabat et Alger, le Nigéria tient à mener ses projets gaziers avec le royaume et l'Algérie. Une détermination maintes fois réitérée par le ministre des Ressources pétrolières, Timipre Sylva, notamment à l'occasion d'interviews accordées à des médias arabophones, en septembre 2021 et septembre 2022.