Le second round du dialogue social a été lancé, mercredi, à l'initiative du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, et en présence des ministres concernés, ainsi que des représentants des centrales syndicales et du patronat, annonce un communiqué du département du Chef du gouvernement. Lors de ce nouveau round, il a été convenu de la mise en place de commissions conjointes devant traiter les questions d'actualité, conformément à l'échéancier arrêté par l'accord du 30 avril 2022, portant notamment sur la révision du régime de l'impôt sur le revenu, la réforme des régimes de retraite et le réexamen d'un ensemble de législations du travail, précise le communiqué. Il a été également convenu d'élaborer une vision commune pour la mise en place de l'Observatoire national du dialogue social et de l'Académie de la formation dans le domaine du travail, de l'emploi et du climat social, en tant que mécanismes d'accompagnement pour l'institutionnalisation du dialogue social, ajoute-t-on. Sur le plan sectoriel, le gouvernement et les centrales syndicales ont salué l'évolution du dialogue social dans le secteur de l'enseignement, mettant aussi l'accent sur la nécessité d'accélérer la cadence des réunions entre le département de tutelle et les syndicats du secteur de l'enseignement les plus représentatifs au sujet du statut du personnel de l'enseignement, et ce, afin de trancher au sujet de cette question dans un délai raisonnable de manière à permettre d'inclure ses dispositions à impact budgétaire dans la loi de finances de l'année 2023. Le communiqué souligne, par ailleurs, que ce round de dialogue social s'inscrit dans le cadre de l'attachement du gouvernement à mettre en œuvre la vision royale visant l'institutionnalisation du dialogue social et l'ériger après coup au rang de choix stratégique, notant que le gouvernement a veillé à cet égard, depuis son investiture, à nouer des partenariats solides avec les partenaires sociaux en vue d'asseoir les fondements d'un dialogue social sérieux et régulier et respecter l'ensemble des engagements sociaux inscrits dans le programme gouvernemental. La même source ajoute que le gouvernement a respecté ses premiers engagements, en procédant dès le mois de septembre courant, à la mise en œuvre des résultats du dialogue social, et ce, à travers l'augmentation immédiate de 5% du SMIG dans les secteurs de l'industrie, du commerce et des professions libérales, et de 10 % du SMAG dans le secteur agricole.