Le Maroc fait partie des pays de la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA) qui sont les plus exposés aux risques géologiques et climatiques. Selon les estimations, les catastrophes telles que les inondations, tremblements de terre, sécheresses, lui coûtent plus de 575 millions de dollars (environ 5,93 milliards de dirhams) par an, indique l'institution dans une fiche de résultats pour le programme pour la résilience et la gestion intégrée des risques de catastrophe. Elle ajoute que l'urbanisation rapide et le changement climatique risquent d'accroître la fréquence et la gravité des phénomènes météorologiques. Pour faire face à l'intensification des risques d'origine climatique ou naturelle au Maroc, le programme pour la résilience et la gestion intégrée des risques de catastrophes a cherché à améliorer les cadres institutionnels de financement des activités de réduction des risques de catastrophe et à renforcer la résilience financière des populations ciblées face aux aléas naturels, poursuit la même source, ajoutant que la Banque mondiale a compté à la fois sur des financements et sur une assistance technique. Ledit programme a ainsi contribué à renforcer la capacité du Maroc à faire face aux aléas naturels et aux changements climatiques en appuyant l'élaboration d'une stratégie nationale de gestion des risques de catastrophe, en soutenant des investissements structurels dans la réduction des risques pour plus de 174 000 bénéficiaires, en assurant près de 9 millions de personnes contre les dommages corporels lors d'événements catastrophiques et en créant un fonds de solidarité au profit de près de 6 millions de personnes parmi les plus pauvres et les plus vulnérables du pays, affirme l'institution. «En mettant l'accent sur le renforcement de la gestion et du financement des risques de catastrophes, le programme contribue directement à l'objectif 10 du cadre de partenariat-pays établi avec le Maroc, qui vise à 'améliorer l'adaptation au changement climatique et la résilience aux catastrophes naturelles'», conclut-elle.