En réponse à la lettre envoyée par le ministère égyptien de la Jeunesse et des sports réclamant un «stade neutre» pour la tenue de la finale de la Ligue des Champions, la Confédération africaine de football (CAF) a publié jeudi des informations supplémentaires sur cette finale. Dans sa publication, l'instance africaine a confirmé la tenue au Maroc de la rencontre finale, malgré la candidature tardive, mercredi, du club égyptien Al-Ahly. Si la CAF «mesure et comprend pleinement les préoccupations soulevées» en Egypte, l'instance continentale tient à rappeler qu'elle est engagée à respecter «les principes d'équité, de justice et d'égalité». De la même manière, la CAF est «tenue de respecter sa propre réglementation ainsi que celle de la Fédération Internationale de Football Association». Alors, «les règlements d'une compétition ne peuvent être modifiées pendant la compétition», souligne le communiqué, qui balaie notamment l'idée de l'organisation d'une finale sur le principe de l'aller-retour afin de disputer une rencontre dans chaque pays. L'instance continentale a aussi souligné que seuls le Maroc et le Sénégal satisfaisaient les critères de candidature de pays hôte, et que l'Egypte n'avait pas candidaté pour abriter la finale de la Ligue des Champions, mais de la Coupe de la Confédération, sans remplir ces critères. L'Afrique du Sud et le Nigeria avaient certes candidaté, mais ils n'ont pas rempli ces conditions, et suite au retrait du Sénégal, la finale revenait logiquement et de droit au Maroc, indique la CAF. Pour les qualifications de la Coupe d'Afrique des Nations 2023, la CAF a dû essuyer d'autres critiques, toujours concernant le Maroc, suite à une plainte de l'Afrique du Sud sur la tenue au royaume de deux rencontres face au Liberia, le pays ne disposant pas de stade approprié, rapporte France 24. L'Afrique du Sud, qui fait partie du même groupe, a dit craindre l'avantage que cela pourrait donner au Maroc qui «voyagera moins et bénéficiera de l'avantage du terrain plus que n'importe qui d'autre dans le groupe». «Nous comprenons les défis (trouver des stades de niveau international, ndlr) que présente le continent, mais nous préconisons que cela ne soit pas utilisé pour désavantager les pays ou donner à d'autres un avantage injuste», a indiqué la Fédération sud-africaine de football.