Le ministre espagnol des Affaires étrangères évite d'alimenter la campagne médiatique accusant le Maroc d'être derrière les attaques des téléphones de Pedro Sanchez et de la ministre de la Défense, par le logiciel Pegasus. «Les relations internationales ne sont pas basées sur des conjectures ou des spéculations, elles sont basées sur des faits», a précisé José Manuel Albares en réponse à des questions sur ce sujet, lors d'un point de presse animé ce jeudi avec son homologue grec, Nikos Dendias. Le chef de la diplomatie a, en revanche, invité les journalistes à s'armer de patience. «La première étape est de connaître les faits et de les clarifier - c'est la phase actuelle - et ensuite les décisions qui doivent être prises seront prises. Mais je ne vais pas me lancer dans des conjectures sur un pays quelconque», a-t-il expliqué. Albares a par ailleurs révélé que son téléphone a été analysé, le dimanche 1er mai, par des experts des services de renseignements, mais sans donner plus de détails. Le ministre des Affaires étrangères a déclaré que son département travaille pour programmer une réunion bilatérale avec son homologue, Nasser Bourita, en marge de sa participation, le 11 mai à Marrakech, à une nouvelle réunion de la Coalition internationale contre Daesh.