Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, affirme avoir abordé avec Antony Blinken la question du Sahara occidental. «Nous nous sommes mis d'accord pour unir nos forces pour résoudre ce conflit qui n'a que trop duré et pour lequel une solution doit être trouvée», a indiqué le chef de la diplomatie, dans des déclarations à la presse ibérique. José Manuel Albares a ajouté qu'«il y a des milliers de personnes» qui attendent une issue à ce problème. Il a également annoncé sa prochaine réunion, prévue le vendredi 21 janvier à Madrid, avec l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura. En revanche, les services de Blinken ont totalement fait l'impasse sur la question du Sahara. Dans une brève déclaration, le porte-parole du Département d'Etat a souligné que les deux ministres «ont réaffirmé leur engagement à renforcer la coopération entre les Etats-Unis et l'Espagne pour relever des défis communs, tels que la promotion de la démocratie et des droits de l'Homme en Amérique latine, le renforcement de la sécurité transatlantique et un large éventail d'autres problèmes mondiaux». Le Département d'Etat a ensuite publié les allocutions prononcées par Blinken et Albares au début de leur réunion. Les deux chefs de diplomaties ont annoncé qu'ils traiteront une série de sujets, tels l'OTAN, la Russie, l'Ukraine, le Sahel et l'Europe mais sans mentionner la question du Sahara. Lundi à Madrid, le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez a nié devant la presse avoir soulevé le différend régional avec son homologue allemand, Olaf Scholz. Celui-ci n'a fait aucun commentaire et a observé le silence.