Vox revient à la charge contre la ferme piscicole marocaine, installée près des Iles Chafarinas. La formation d'extrême droite compte présenter, mercredi 12 janvier au Sénat, une initiative portant délimitation des frontières maritimes de Ceuta, Melilla, les îles et les rochers en Méditerranée occidentale. Vox a confié au président de sa section à Melilla, José Miguel Tasende, la défense de ces territoires qui «doivent être intégrés administrativement à une municipalité». En abordabt ce sujet, Vox souhaite «inciter le législateur à réglementer immédiatement les frontières maritimes correspondant à ces territoires. L'Espagne doit lever les ambiguïtés en mer», a-t-il précisé dans une déclaration publiée sur le site de son parti. Par cette initiative, Vox tente de bénéficier des hésitations du cabinet Sanchez sur ce dossier pour gagner en popularité, d'autant qu'il a récemment offert à l'opposition plurielle de droite l'occasion de tirer à boulets rouges sur sa gestion de l'épisode relatif à la ferme piscicole marocaine. En effet, en réponse à une question écrite du député Díaz de Otazu (PP), fin décembre, le gouvernement de coalition de gauche a affirmé que les installations d'aquacultures relèvent exclusivement des prérogatives des régions autonomes. Une réponse accueillie avec ironie par le parlementaire, soulignant que «ni les Iles Chafarinas, ni Alhucemas ou Vélez de la Gomera ne sont rattachés à une communauté autonome, en raison du vide juridique autour de ces installations militaires espagnoles».