Les autorités judiciaires à Tanger ont été saisies d'une plainte pour harcèlement sexuel, déposée par une étudiante d'une école supérieure de la ville. L'action a été enclenchée la semaine dernière, mais elle vient d'être rendue publique, dans un contexte de révélations sur des faits similaires à l'Ecole supérieure de commerce de de gestion (ENCG) à Oujda. Une commission d'enquête relevant du ministère de tutelle a d'ailleurs été envoyée dans la ville l'Oriental, pour dresser un rapport à ce sujet. Une plainte pour #Harcèlement_sexuel a été déposé il y a près d'une semaine auprès des autorités judiciaire de #Tanger par une étudiante d'une école supérieure publique de la même ville@mahamiou @Moun7arifa @maneleka @ChadaHassani @Artistic_LH @SafaaK @RitaBelmo @ZMurabitun — El Mejdoub (@ElMejdoub3) December 29, 2021 Depuis quelques semaines, le milieu universitaire est secoué par des affaires de harcèlement et de chantages, dont des étudiantes ont révélé avoir été victimes en échange de changement de notes ou de la validation de modules. A Settat, le procureur du roi près la Cour d'appel a décidé, début décembre, de poursuivre un enseignant universitaire en état d'arrestation pour attentat à la pudeur et harcèlement sexuel sur une étudiante. Harcèlement sexuel : Les étudiantes de l'ENCG Oujda dénoncent le chantage d'un professeur Le tribunal a écouté, le 28 décembre, quatre professeurs de la Faculté des sciences juridiques et économiques de Settat, soupçonnés d'être impliqués dans des usages similaires. La convocation de témoins supplémentaires, des étudiantes victimes, a été ordonnée. Ce mercredi, le ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation a invité les présidents des universités du pays à assister à une séance de travail, le 29 décembre, qui portera sur cette question. Une ligne téléphonique verte a été lancée pour recueillir les plaintes des étudiantes, tandis qu'une adresse électronique a été mise à disposition pour réceptionner les éléments, même anonymement, qui pourraient révéler des faits de harcèlement dans différents établissements supérieurs.