Le ministre algérien de l'Intérieur, Kamal Beljoud a commenté, ce lundi, l'affaire des camions algériens détruits à l'Est du mur de sécurité érigé par les Forces armées royales. Lors d'une conférence de presse en marge de l'ouverture de la première session du comité bilatéral frontalier algéro-mauritanien, le ministre a réitéré les accusations de son pays à l'égard du Maroc, affirmant que «ce qu'a fait le Makhzen est un acte criminel et lâche». Kamal Beljoud a ajouté, dans le sillage de cette affaire, que son pays «travaille à la sécurisation de l'ensemble de la région frontalière. Mercredi 3 novembre, la présidence algérienne avait annoncé l'assassinat de trois ressortissants algériens suite à un «bombardement» de leurs camions qui assuraient le transport de marchandises entre la ville algérienne d'Ouargla et la capitale mauritanienne, Nouakchott. Alger avait accusé Rabat d'être impliqué dans ce bombardement effectué avec «un armement sophistiqué», affirmant en outre que «l'assassinat ne restera pas impuni». Vendredi, l'adjoint du porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Farhan Haq a confirmé que la MINURSO avait pris connaissance de l'incident, le 2 novembre. «Nous pouvons maintenant confirmer que le site en question se trouve dans la partie orientale du Sahara occidental près de Bir Lahlou», a-t-il précisé en réponse à une question d'un journaliste sur ce sujet.