A l'ouverture du congrès de son parti, samedi 14 juillet, le PJD, l'actuel chef du gouvernement marocain, Abelilah Benkirane, a affirmé qu'il «conviendrait de suivre l'exemple de l'Europe qui s'est constituée en un seul espace où les frontières fermées n'ont pas de raison d'être», rapporte la MAP. Cette prise de position – toujours la même - pour l'ouverture de la frontière entre le Maroc et l'Algérie, fait suite à l'intervention du ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, 4 jours plus tôt, pour qui «cette question n'est pas à l'ordre du jour.» «Le Sahara est une question qui revêt une extrême importance pour le peuple marocain et toutes les composantes de la nation marocaine rejettent la division», a souligné Abdelilah Benkirane. Optimiste, il a estimé que l'ouverture de la frontière et «l'avenir commun» qu'il appelle de ses vœux se concrétiseront «à coup sûr.»