convocation de l'ancienne ministre des Affaires étrangères par le juge d'instruction, Rafael Lasala, en tant que «mise en cause» dans l'affaire de l'entrée de Brahim Ghali en Espagne, a ravi la vedette lors du point de presse de la porte-parole de l'exécutif Sanchez. «Le gouvernement agit toujours dans le cadre de la légalité», a répondu Isabel Rodríguez aux questions des journalistes sur le sujet. «Je souhaite que cette affaire soit résolue le plus tôt possible dans le cadre du respect absolu de la justice», a-t-elle souligné. Et de réitérer la disposition «absolue» de son gouvernement à «coopérer avec la justice». Ce nouveau rebondissement a donné l'occasion au Parti Populaire (opposition) de décocher des flèches en direction de Pedro Sanchez. Son porte-parole à la Chambre des représentants, Cuca Gamarra, a réclamé l'identité de «Monsieur X» qui aurait donné des instructions «dans le complot Ghali». La parlementaire a assuré que le limogeage de l'ancienne ministre Arancha González Laya, avait pour objectif de «camoufler le grand scandale de l'entrée et de la sortie d'Espagne du chef du Polisario». Même son de cloche auprès de Vox. «Celui qui doit faire l'objet d'une enquête ou, le cas échéant, doit être condamné, est celui qui a donné l'ordre» concernant Ghali. «Il est possible que ce soit elle (Mme. Gonzalez, ndlr) ou que l'ordre ait été donné par une autre personne et j'aimerais savoir qui en est l'auteur», a déclaré à la presse le porte-parole du groupe des députés de Vox, Iván Espinosa de los Montero. Outre la comparution d'Arancha Gonzalez, le juge d'instruction Rafael Lasala a demandé l'audition de María Isabel Valldecabres, ex-directrice de cabinet de l'ancienne première vice-présidente la socialiste Carmen Calvo, et de José María Muriel Palomino, secrétaire technique au ministère des Affaires étrangères. C'est lui qui avait signé l'ordre autorisant l'atterrissage, le 18 avril, à la base de Saragosse de l'avion de la présidence algérienne avec à son bord, Brahim Ghali, précise Europa Press.