Trois jours après la nomination de Hossein Amir-Abdollahian, nouveau ministre iranien des Affaires étrangères, le chef de la diplomatie de l'Algérie s'est empressé de lui adresser un message. Ramtane Lamamra «a affirmé sa disponibilité à développer la coopération dans divers domaines afin de renforcer les relations fraternelles entre les deux pays», indique l'ambassade iranienne à Alger sur Twitter. Une preuve de plus attestant que l'axe Alger-Téhéran fonctionne bien. Au lendemain de l'annonce de Lamamra de la rupture des relations avec le Maroc, l'Iran a apporté son soutien à cette décision. «Les questions soulevées par Ramtane Lamamra, lors de son point de presse du 24 août, méritent de recevoir une réponse appropriée aux préoccupations de l'Algérie, concernant les menaces sécuritaires et les atteintes à son unité et à sa souveraineté», a indiqué l'ambassadeur de Téhéran à Alger, Hussein Machaalji, dans une interview accordé à un média algérien. Le diplomate a, par ailleurs, couvert d'éloges «le soutien algérien à la lutte du peuple palestinien, alors que certains coopèrent et se rangent du côté de l'entité sioniste», en allusion au Maroc qui a normalisé ses relations avec Israël. Les relations entre Rabat et Téhéran sont rompues depuis le 1er mai 2018.