En juin dernier, la Plataforma de Infancia, une alliance d'ONG à but non lucratif qui œuvrent pour les droits de l'enfant, a demandé au gouvernement espagnol d'examiner le cas de 150 mineurs marocains à Melilla. Sans-papiers, ils ne sont pas scolarisés. Un dossier qui a été récupéré par VOX, qui a exigé, via sa députée à Ceuta, Teresa López, que l'exécutif de Pedro Sanchez apporte une réponse à cette question, écrit OK Diario. Le média précise qu'il s'agit de mineurs, nés de parents marocains dans la ville autonome, mais sans nationalité espagnole ou marocaine en raison de «problèmes administratifs». La députée de VOX a demandé au gouvernement si ces mineurs seront scolarisés et «comment se fera leur répartition», en avançant que la ville ne dispose pas d'assez de classe et que leur admission causerait l'encombrement des classes. Dans sa réponse, également relayée par OK Diario, l'exécutif espagnol a assuré que «la scolarisation des mineurs susmentionnés se fera au fur et à mesure que l'accréditation de résidence effective dans la ville de chacun d'eux sera reçue». Il a ajouté que la Commission des garanties administratives «attribuera une place d'école conformément aux critères qu'elle suit habituellement dans le processus d'admission extraordinaire». Le gouvernement espagnol a rappelé que ladite Commission «se réunit pour étudier des cas dérivés du processus extraordinaire de scolarisation», parmi lesquels figurent ces mineurs. «Il est à noter que leur résidence effective à Melilla est vérifiée à travers la certification des services sociaux», précise le gouvernement, ajoutant qu'une fois accrédité, le mineur «se voit attribuer une place scolaire». L'exécutif a enfin précisé que Melilla dispose d'assez d'écoles, ce qui signifie que l'admission de ces 150 mineurs ne posera pas de problèmes. Des réponses qui ne convainquent guère l'élue de VOX, qui a dénoncé des «salles de classe insupportables» à Melilla, «un processus d'admission douteux» et des «classe pleines d'étudiants qui, dans de nombreux cas, ignorent totalement la langue espagnole».